Après un long voyage en bus, nous arrivons à Puerto Madryn, ville située sur la côte est de la Patagonie, à plus de 1000 kms au Nord de El Calafate. Cette ville est la porte d’entrée pour aller à la Péninsule de Valdès, site naturel classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, où de nombreux animaux marins viennent tous les ans aux mêmes endroits pendant plusieurs mois.
Nous retrouvons initialement la douceur printanière, et avons l’impression d’être dans une ville un peu comme la Baule, avec une grande promenade le long de la plage…
Nous décidons de louer une voiture pour 2 jours, afin de nous rendre dans la Péninsule et de pouvoir explorer tous ses recoins (le tour de la péninsule fait quand même 270 kms alors à vélo ou à pied c’est compliqué!).
Nous dormons à Puerto Pyramide, petit village agréable au coeur de ce lieu. Nous trouvons un hostel très sympa avec des grands dortoirs où nous sommes presque tous seuls (nous sommes même les premiers clients des nouveaux propriétaires !).
Nous partons explorer ce site naturel protégé. Les routes de la Péninsule sont en fait des pistes, globalement très peu fréquentées par les voitures, mais où nous croisons différents animaux qui vivent tranquillement là bas :
Les guanacos, (4ème camélidé d’Amérique du Sud avec le llama, l’alpaga, la vigogne), sauvages, qui traversent parfois la route en courant !
Les choiques, cousins des autruches, très gracieux.
Plein d’oiseaux, de rapaces, des moutons, de petites bêtes comme des lézards, des petits cochons d’inde et quand on est chanceux comme nous, une sorte de tatou…
Les paysages du bord de mer sont très sauvages, et le paraissent encore plus quand il y a un vent à décorner un bélier et où l’on ne peut tenir debout !
Nous devons même manger dans la voiture !
Il y a quelques estancias où se pratique l’élevage des moutons.
Quand aux animaux marins, effectivement nous en observons un certain nombre…
Laissez nous d’abord vous présenter la baleine franche australe : elle fait une quinzaine de mètres de long, est brune avec sur la tête des callosités où vivent des tas de crustacés.
Nous vous la montrons en statue (gare routière de Puerto Madryn) car dans la mer on voit soit sa tête qui sort un peu (ici, la maman avec son petit baleineau, et la maman seule avec une mouette qui essaie de l’attaquer),
soit ses nageoires, soit sa queue.
Nous en voyons une avec son baleineau à 10 mètres de nous sur une plage, c’est fabuleux !
Elles viennent de juillet à décembre pour mettre bas et élever leur petit.
Nous voyons ensuite des colonies d’éléphants de mer (famille des phoques), qui viennent pendant la période de reproduction et les naissances.
Ils sont entassés sur la plage, avec en général un mâle et son harem, et à côté de chaque femelle il y a un petit éléphanteau (ce sont les petits bébés noirs).
Voir ses masses dormir la plupart du temps, et de temps en temps se déplacer (façon chenille, ce n’est pas très gracieux!) ou se jeter du sable sur le corps avec leurs nageoires est un spectacle assez captivant !
Il y a aussi, mais moins nombreux, les lions de mer.
Ce sont des otaries, qui passent beaucoup plus de temps à nager, et qui se déplacent plus élégamment sur leurs nageoires avant (on voit le mâle en noir au bord de l’eau sur la photo).
Enfin, nous voyons les petits pingouins de Magellan, à quelques mètres de nous, qui eux aussi viennent se reproduire, couver leurs œufs et élever les petits.
Par contre, nous ne voyons pas d’orques (ils viennent plutôt de février à avril, croquer les bébés des lions ou des éléphants…), ni de dauphins car ce n’est pas leur période.
Nous profitons du coucher de soleil pendant le bain des lions de mer.
Et les enfants ramassent quelques coquillages sur la plage, l’habitude sans doute !!!
Nous retournons sur la plage de Puerto Madryn avant de repartir pour un long trajet en bus pour la montagne à nouveau, à San Martin de Los Andes, dans le Nord Ouest de la Patagonie. Les trajets en France vont nous paraître bien rapides à présent !
sicevou
Quelle chance de voir ces animaux si près dans leur milieu naturel !
En plus vous semblez seuls au monde, pas gérer par une meute de touristes devant la vitre d’un zoo !
Profitez bien de vos derniers jours…
zaza
c’est le vent breton qui vient vous chercher pour vous ramener sans vos pénates !!!
biz
zaza
je corrige:
dans vos pénates !!!
zaza
je corrige:
dans vos pénates évidement !!!